Parcs Nationaux

Se dire qu’on a déjà visité trois grands parcs nationaux américain.

Je ne saurais pas dire lequel m’a le plus marquée.

Dans l’ordre, j’ai fais le parc des arbres de Josué, le grand canyon et le parc aux séquoias géants.

Le grand canyon marque l’oeil. S’imprime de façon indélébile par son côté imprenable, intouchable. Par le fait que l’homme ne peut être qu’une fourmi parmi ces failles immenses. Il vous suffit de marcher tranquillement, longer ces fossés gigantesques et vous réalisez à quel point le monde est vaste.

Ces animaux qui jouent dans les à-pic de la roche, ces rapaces qui survolent les gouffres sans limite et nous autres – hommes – accoudés aux barrières de peur de tomber dans les abysses.

Magnifique. Merveilleux.

Vous avez beau vouloir prendre cent photos pour pouvoir partager ce ressenti mais il n’y a rien de pire que de regarder ces photos bien après et vous rendre compte que jamais vous ne réussirez à rendre compte de la grandeur de ces décors. Que votre sentiment ne sera jamais partagé car personne ne peut comprendre sans avoir foulé les chemins du Canyon.

Des lieux qui marquent une vie.

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Grand Canyon – piètre lumière, pauvre rendu mais un noeud à l’estomac chaque fois que j’y repense

J’ai mille fois préféré les parcs que les grandes villes. Et cela peut aisément se comprendre lorsqu’on écoute la nature.

Le parc des arbres Josué est spécial. C’est le désert d’arbres étranges, de rochers dessinant des formes et de souvenirs de vieux films de Far West qui se dessinent. Vous souhaitez vous perdre un instant dans le parc, voir des lézards partir en courant en vous voyant approcher. pourtant vous restez vigilant. Un respect se dessine lorsque vous marchez là-bas. Un silence. Une pesanteur bien aidée par la chaleur.

Des oiseaux aux couleurs surprenantes sifflent près de vous, suppliant de laisser quelques miettes d’un repas dévoré en deux bouchées. Le sable, de toute manière, se chargera d’effacer le peu de miettes que vous aurez laissé contre votre gré.

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Un bel arbre josué, on dirait un arbre préhistorique, adapté à quelque dinosaure.

Et le dernier que j’ai pu faire mais pas le moindre. Les Sequoias géants. Et encore une fois, la démesure américaine. Cette grandeur, décadence, magnificence de la nature. Des arbres si grands qu’il est quasiment impossible de les embrasser d’un regard.

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Puis la surprise au détour d’un chemin, tête à tête avec deux biches timides. Aussi surprises que nous.

Ces parcs ont quelque chose de merveilleux. Protégés et préservés ils gardent un véritable charme et beauté.

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Et vous, des parcs, des lieux vous ont-ils marqués ?

Vaïre.

Les incivilités à l’étranger.

Bonjour à tous,

Je pense qu’il est essentiel de soulever ce point important. Si tu n’es pas au fait de la culture des autres, comporte toi comme tu voudrais qu’on se comporte avec toi.

Il n’est pas rare lorsqu’on est dans un pays étranger ou même avec des personnes d’origines différentes que l’on garde son univers. C’est le point négatif des touristes que les voyageurs n’ont pas (en général).

Un touriste va vouloir se sentir partout chez soi, avoir toutes les commodités, avoir son petit déjeuner européen, à l’américaine à la limite, mais pas se lancer dans des choses trop exotiques. Un touriste va vouloir des gens qui parlent sa langue pour ne pas avoir à batailler avec des mots difficiles à prononcer, un guide, un car climatisé, un hôtel 5 étoiles et une piscine.

Un voyageur va avoir appris deux trois expressions passe-partout pour saluer les gens, demander des choses basiques. Il sera ravi de découvrir de nouvelles choses, de dormir dans un lieu atypique et de subir l’inattendu. Mais surtout impatient de rencontrer des gens. De ressentir la source du pays, voir l’authentique.

C’est un peu stéréotypé mais c’est ainsi.

Lorsqu’on visite un pays, on se trouve dans un environnement différent, et le fait d’entrer dans un hôtel de standing ou de parler avec des gens qui vous comprennent ne veut pas dire qu’ils sont comme vous.

Ce n’est pas parce que vous mangez à certaines heures, d’une certaine façon qu’ils font de même. Je me suis retrouvée, lorsque j’étais au Pays de Galles, à fêter l’Aïd avec trois familles Sénégalaises. L’important n’était pas où l’on se trouvait, mais plutôt de respecter leurs traditions et leurs croyance.

Il est certain que j’étais un peu décontenancée de me trouver assise sur le sol à manger du mouton avec les doigts et des morceaux de pain. Mais j’avais été invitée, j’avais eu la chance de pouvoir partager ce moment culturel. En tant que pauvre française jetée au Pays de Galles, j’étais ravie de pouvoir ressentir une certaine connexion avec ces gens. Nous n’avions pas la même signification de la fête. Pour eux, c’était religieux, pour moi, une expérience culturelle et surtout un moyen de rencontrer des gens et de me faire des amis.

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Venise – Italie – Avril 2015

Dans certains pays les croyances religieuses occupent une grande place. Il faut faire attention aux blasphèmes, aux méprises. Dans d’autres, des gestes anodins peuvent être très mal pris.

Un exemple bête, en Grande Bretagne, montrer deux doigts comme pour dire “deux” avec le dos de la main vers l’interlocuteur revient assez malheureusement à faire un doigt d’honneur à la personne. Basiquement, faites un doigt, rajoutez l’index, et vous avez insulté l’anglais à qui vous commandiez deux pintes de bière…

C’est bien triste.

Vaïre

La Ville Galloise

Je n’aurais de cesse de parler du Pays de Galles.

C’est un monde haut en couleur.

Newport, Cardiff ou même Swansea qui sont les trois grosses villes du Pays de Galles sont très particulières. Elles ont en leur sein cadre étrange. Un rythme distordu.

Mes premières visites ont été faites sous un regard étonné. A part les jours de Grands Matchs de Rugby, la plupart des villes s’éteignent assez tôt. Plus personne dans les rues. Chacun rentre chez soi après avoir travaillé.

Les rues qui étaient animées se taisent, les vitrines des boutiques s’éteignent, la grisaille s’installe. A défaut de trouver les gens dans les rues, les bavardages gais des passants qui ne vous connaissent pas mais qui vous saluent tout de même, vous trouvez l’occasion de vous gorger de solitude et de détails que la foule vous obstrue en temps normal.

C’est là la particularité de ces villes.

Bien sur, tout n’est pas fermé.

Non, vraiment pas. S’ils ne sont pas chez eux, les gallois sont au pub et si vous ne souhaitez pas passer la soirée devant la télé, vous y allez. C’est loin des bars français où les gens sont discrets, vous regardent en coin, sont ‘craignos’ et murmurent sur votre passage si vous osez commander quelque chose.

Les pubs sont vivants, chaleureux, accueillants. Les personnes qui y sont viennent pour parler, échanger, se détendre d’une journée de travail. Ils sont prêts à parler avec n’importe quel inconnu pour le plaisir seul de discuter.

Vous offrir une pinte si la discussion les intéresse. Et ne pas hésiter à vous présenter leur cercles d’amis pour plus de convivialité. Puis vous inviter chez eux le dimanche midi pour un repas. Puis au final devenir rapidement un bon ami. C’est ainsi que ça marche au Pays de Galles, c’est ainsi que va la chaleur qui réchauffe ce pays venteux.

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Vaïre.

 

La Suisse, naturellement…

Un Petit Morceau de Rêve en Suisse. IMG_20150813_111634.jpg

La Suisse a été une étape rapide. Un itinéraire boucle qui a fait chez-moi => Suisse => chez-moi en un mid-week merveilleux.

La Suisse est sereine, douce et inspirante. Chaleureuse et froide pourtant. Étonnement diverse mais naturelle. Foisonnante de petites forêts, de montagnes, de lacs…

Ce voyage a été un cadeau. Un moment de complicité.

Pas de Venise romantique surpeuplée, pas de Paris sous une brume grisâtre. Mais le calme de petites randonnées sous un soleil tout particulier. Un lac paisible avec cette envie irrépressible qu’une libellule vienne se poser sur sa main.

En dehors du fait que la personne qui partage ma vie ait si vite compris que mon plaisir n’était pas dans le fait d’être touriste mais plutôt d’être voyageur, je vois la Suisse comme un petit coin de paradis cher payé.

Les Suisses n’ont pas de barrières, pas de haies, pas de limitations, pas de mimiques désagréables. Ils sont accueillants et bénévoles. Ils parlent sans crainte à des étrangers en arrosant leurs plantes vers onze heures du soir avec un confort et une attitude si plaisante qu’ils donnent envie de partager un verre avec facilité.

Ils sont polis, heureux de partager leurs culture et accueillir la votre avec jovialité.

La région des Trois Lacs est délicate et finement ouvragée, comme si un peintre s’était appliqué à chaque détail d’une verdure foisonnante et harmonieuse. Elle inspire le peintre et le poète à quelques états d’âmes romantiques.

Vaïre.